L’échec scolaire, le reconnaître et le combattre ?
« Non maman, j’ai pas envie d’aller à l’école ce matin… » Nombre de fois que cette phrase a été dite et redite. Pourtant des fois cela peut mettre la puce à l’oreille si c’est répétitif.
Une mauvaise note de temps en temps et un problème dans une ou deux matières ? Non, votre enfant n’est pas en « échec scolaire ». C’est seulement un enfant comme tout les autres. Il faut arrêter d’employer ce terme à tout va et l’utiliser avec modération. Généralement une nouvelle organisation du travail et des méthodes adaptées à l’élève lui permettront de passer outre ces simples difficultés.
L’échec scolaire est très particulier.
Pour pouvoir parler d’échec, il faut que l’enfant ait de mauvaises notes sur un minimum de 2 trimestres consécutifs dans toutes les matières. Il est important de savoir si les mauvais résultats sont persistants ou si ce n’est qu’une période de relâchement.
Cela touche généralement des enfants démotivés, qui ne souhaitent pas aller à l’école et qui ne font pas leur devoirs. Ils baissent les bras rapidement devant les difficultés.
L’enfant en échec scolaire est très sensible, il a conscience de ses mauvaises notes. Il manque d’estime de soi et de confiance en ses capacités. Il culpabilise et se reproche son échec.
Nous observons deux comportements distinct qui amène à l’échec scolaire. L’enfant hyperactif qui ne peut pas se concentrer tant physiquement qu’intellectuellement et l’enfant renfermé qui contre toutes attentes ne s’intègre pas à un groupe et est passif et rêveur.
Face à tout cela, les parents d’élèves peuvent se sentir submergés. Mais il ne faut pas attendre et réagir tout de suite ! Le principal est de détecter les difficultés, alors si la solution est un redoublement pour remettre les bases à zéro, ne dramatisez pas, au contraire cela lui fera beaucoup de bien.
Il ne faut pas adopter une attitude fermée et déçue qui risquerait justement de renfermer l’enfant sur lui-même.
La meilleure chose à faire, si malgré tout cela vous vous sentez dépassé par les événements, est de faire appel à un spécialiste. Médecin du comportement, psychothérapeute ou même simplement des professeurs particuliers, tout sera mis en œuvre pour aider l’enfant au mieux.