L’orientation au lycée un combat de tous les instants
De nos jours, il est de plus en plus important de bien s’orienter dès le lycée. Le taux de chômage ne descend pas, il faut alors être sûr que la voie à emprunter est la bonne.
Certains arrivent au lycée en ayant une idée précise du parcours qu’ils suivront. Mais qu’en est-il des autres ? Quels sont les aides qui leur sont proposés ?
Le changement du collège à la seconde est important. On doit, dès la fin de la troisième réfléchir à sa future orientation : l’enseignement général ou professionnel. C’est l’une des premières décisions que l’enfant devra prendre.
La seconde est une classe de transition, on découvre le lycée et son rythme. Les élèves optent généralement pour une option et tant de changements dès le début peuvent être troublants. Les professeurs répètent sans cesse la même chose : « en terminale c’est le bac ! Ca va aller vite, pensez à ce que vous allez faire ensuite. »
Plus facile à dire qu’à faire. Les nouvelles réformes ont fait leurs apparitions et maintenant, en classe de première, il est question d’un tronc commun aux trois séries générales avec des matières de spécialisations. Le but est de mieux orienter l’élève et de lui permettre de voir ses forces et ses faiblesses pour qu’il choisisse la bonne section pour la terminale. Tout cela semble mieux adapté, mais l’adolescent se sent-il à l’aise, seul au milieu de ce système qui a été simplifié et qui lui permet de changer de choix à n’importe quel moment ?
Au final, la décision est la même. Il faut choisir L, ES ou S pour les sections générales et STG, STI ou STL pour le bac technologique. L’adolescent ne se connait peut-être pas encore bien, il ne sait pas ce qui l’attend après le baccalauréat et quelles études lui seront ouvertes. Il ne sait peut-être pas en quoi elles consistent exactement ni où cela va le mener, ou tout simplement si cela va lui plaire ou non.
Pour pallier à ce problème, les professeurs doivent accompagner leurs élèves dans leurs choix pour répondre au mieux à leurs envies. Mais ils ne sont pas les seuls… les professeurs mais aussi les parents, le directeur d’établissement, les conseillers d’orientation et aussi les psychologues de l’établissement. Ils ont tous un rôle important à jouer. L’élève doit se sentir soutenu puisque bien souvent il se perd sur la route de son orientation.
Pour éviter de mauvais choix, de mauvais conseils et qu’il se précipite dans des décisions prisent à la va-vite il faut prendre en compte plusieurs facteurs qui peuvent aider l’enfant à se décider et à choisir la bonne voie. Il faut jongler avec beaucoup d’éléments : ses capacités, ses goûts personnels, ses ambitions et ses opportunités. Tout cela doit si possible être compatible avec le marché du travail.
Il existe alors des mini-bilans qu’il est facile de faire afin de connaitre ses forces et ses faiblesses dans le but de pouvoir créer son projet professionnel. Il est possible que l’élève le fasse lui-même mais des organismes proposent des aides et des accompagnements. On pense par exemple aux CIO ( Centre Information et d’Orientation) ou aux BIJ (Bureau d’Information Jeunesse), les MJC ou les Missions Locales.
Tous ces éléments combinés sont les points de départ d’une bonne orientation. Avec tout cela le jeune adulte est sûr d’être en adéquation avec lui-même et de rentrer en toute sérénité dans la vie active.