Le redoublement, drame ou opportunité ?
La France fait partie des pays qui pratiquent le plus le redoublement. 18% des élèves ont redoublés à la fin du primaire. Au collège, 20% des enfants qui redoublent leur sixième sortent du système scolaire sans qualification. Il est prouvé que les pays qui le refusent ont de meilleurs résultats. C’est le cas pour le Danemark, le Royaume-Unis, la Finlande et l’Irlande
Malgré cela, est-ce une mauvaise chose ?
Les experts, les chercheurs et autres organismes de sondages s’évertuent à dire que le redoublement n’est pas bon pour les élèves qui se collent eux-mêmes une étiquette négative . Le redoublement devient alors préjudiciable en termes de motivations, d’estimation de ses compétences, d’orientation et d’ambition. L’enfant se met en retrait parce que le redoublement insinue qu’il est « mauvais ».
Qu’en pensent les parents ?
Les parents d’élèves y sont favorables car ils estiment donner une deuxième chance à l’enfant qui est déjà confronté à des difficultés. Pour que ce redoublement soit réussi il faut un bon accompagnement. Les parents doivent expliquer à leur enfant ce qui va arriver et pourquoi. Le motiver, et lui faire comprendre qu’il ne redouble pas parce qu’il est «mauvais » mais parce qu’il n’a pas acquis certaines notions, tout cela est fondamental. Le redoublement va lui permettre de se reprendre en main.
A certains niveaux de la scolarité, la répétition d’une année est bénéfique. 79% des élèves qui redoublent au lycée obtiennent leur baccalauréat. Il arrive pour des raisons familiales, pédagogiques ou bien sociales que l’enfant ne réussisse pas son année scolaire. Le redoublement lui est alors plus que bénéfique. Il est souvent proposé aux enfants qui redoublent d’envisager une section technique plus adaptée à leurs niveaux. Cependant, ce n’est pas la meilleure solution et le redoublement peut empêcher les mauvaises orientations.
Quoiqu’il en soit, pour qu’un redoublement soit profitable, il est indispensable de bien travailler durant cette deuxième année.